Perles de rosée
Petit ange, où es-tu ?
Cette question raisonna dans l’air sans réponse
L’heure du rendez-vous avait sonné
Mais pas de petit ange…
La petite fée s’assit patiemment
Et attendit.
S’associant à sa peine,
La lune pâle et le scintillement clair des étoiles
Semblèrent s’adoucir,
La brise semblable à un long soupir
Vint caresser doucement son visage,
Lasse, elle ne voulut néanmoins pas partir
L’espérant toujours.
Elle trouva refuge dans le creux d’un vieux chêne
Et
Des larmes qu’elle ne pouvait plus retenir perlèrent à ses cils.
Rompue de fatigue et de tristesse, elle s’endormit dans ses pleurs,
Compatissant à peine,
Silencieuse, la forêt semblait s’être recueillie
La lune se voila dans sa robe grise pour ne point éveiller la fée endormie,
Les étoiles se parèrent de leur manteau de brume
Et le vent à son tour retint son souffle.
Tous attendirent la venue du jeune homme.
La nuit passa
Et le soleil vint à la rencontre de la lune,
Voyant son air triste, il voulut savoir
Elle éclaira d’un faible rayon le visage de la jeune fille assoupie
Et des perles cristallines brillèrent à ses yeux.
Une fine rosée se posa alors sur la plaine,
Fruit de la rencontre du soleil et de la lune
Emus par le chagrin touchant de la petite fée,
Et
C’est ainsi que naquirent les perles de rosée…